Théodore de Banville |
Théodore de Banville, poète français, né le 14 mars 1823 à Moulins, dans l'Allier, mort le 13 mars 1891, à Paris, à son domicile rue de l'Éperon. Il fut un poète français, et un des chefs de file de l'école parnassienne. Banville professait un amour exclusif de la beauté et s'opposait à la fois à la poésie réaliste et aux épanchements romantiques, face auxquels il affirmait sa foi en la pureté formelle de l'acte poétique. 1823 - nait le 14 mars à Moulins, dans un milieu aristocratique et républicain. Etudes à Paris. 1838 - devient bachelier. Fréquente la bohème littéraire et artistique ; se lie avec Gautier, Mùrger, Nadar. 1842 - Les Cariatides. Rencontre Baudelaire, dont il devient l'ami. 1846 - Les Stalactites. 1856 - Odelettes. Souffre de troubles pulmonaires et d'anémie. 1857 - Soigné dans la maison hydrothérapique du D' Fleury. Le Sang de la coupe. Odes funambulesques. 1859 - Long séjour à Nice en compagnie de sa maîtresse. Marie Daubrun. 1861 - La Mer de Nice. 1862 - Améthystes. 1863 - Fait la connaissance de MT Rochegrosse, jeune veuve. Fréquente le groupe de la Revue Fantaisiste, animé par Catulle Mendès. 1866 - Epouse MT Rochegrosse. Retour à la pratique de la religion chrétienne. Dans son appartement de la rue de l'Eperon, reçoit poètes et artistes. Publie dans le Parnasse contemporain. Gringoire. 1867 - Les Exilés 1869 - Les Occidentales. 1871 - Idylles prussiennes. 1872 - Petit Traité de poésie française. 1873 - Trente-six ballades joyeuses ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE Ouvres, 1890-1909, Slatkine reprints, 9 vol., 1972. Les Stalactites, édition critique par E.M. Souffrin, Paris, Didier, 1942. Max Fuchs, Théodore de Banville, Paris, Cornély, 1912. John Charpentier, Théodore de Banville. L'homme et son ouvre, Paris, Perrin, 1925. Alvin Harms, Théodore de Banville, Boston, Twayne Publishers, 1983. On pourra consulter la série du Bulletin des Etudes Parnassiennes (Aldrui, Université de Lyon II) qui paraît depuis 1980. Théâtre: Le Feuilleton d'Aristophane, en collaboration avec Philoxène Boyer, Théâtre de l'Odéon, 26 décembre 1852 Le Beau Léandre, Théâtre du Vaudeville, 27 septembre 1856 Le Cousin du Roi, Théâtre de l'Odéon, 4 avril 1857 Diane au bois, Théâtre de l'Odéon, 16 octobre 1863 Les Fourberies de Nérine, Théâtre du Vaudeville, 15 juin 1864 La Pomme, Théâtre Français, 30 juin 1865 Gringoire, comédie historique, Théâtre Français, 23 juin 1866. Dédiée à Victor Hugo, qui avait mis en scène un jeune poète dans Notre-Dame de Paris, publié en 1899 à la librairie Conquet-Carteret et Cie, 1899, avec des illustrations de Jacques Clément Wagrez. Florise, comédie en quatre actes, 1870 Deïdamia, Théâtre de l'Odéon, 18 novembre 1876 La Perle, Théâtre Italien, 17 mai 1877 Riquet à la houppe, 1884 Socrate et sa femme, Comédie-Française, 2 décembre 1885 Le Baiser, Théâtre-Libre, 23 décembre 1887 Ésope, 1893 |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Théodore de Banville (1823 - 1891) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Théodore de Banville | |||||||||
Biographie / OuvresThéodore de Banville, poète français, né le 14 mars 1823 à Moulins, dans l'Allier, mort le 13 mars 1891, à Paris, à son domicile rue de l'Éperon. Il fut un poète français, et un des chefs de file de l'école parnassienne. Banville professait un amour exclusif de la beauté et s'opposait à la fois à la poésie réaliste et aux épanchements romantiques, face auxquels il affirmait sa foi en la pureté for |
|||||||||