Théodore de Banville |
Ils se disent, ma colombe, Que tu rêves, morte encore, Sous la pierre d'une tombe : Mais, pour l'âme qui t'adore, Tu t'éveilles ranimée, O pensive bien-aimée ! Par les blanches nuits d'étoiles, Dans la brise qui murmure, Je caresse tes longs voiles, Ta mouvante chevelure, Et tes ailes demi-closes Qui voltigent sur les roses ! O délices ! je respire Tes divines tresses blondes ! Ta voix pure, cette lyre, Suit la vague sur les ondes, Et, suave, les effleure, Comme un cygne qui se pleure ! Octobre 1859 |
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Théodore de Banville (1823 - 1891) |
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Portrait de Théodore de Banville | |||||||||
Biographie / OuvresThéodore de Banville, poète français, né le 14 mars 1823 à Moulins, dans l'Allier, mort le 13 mars 1891, à Paris, à son domicile rue de l'Éperon. Il fut un poète français, et un des chefs de file de l'école parnassienne. Banville professait un amour exclusif de la beauté et s'opposait à la fois à la poésie réaliste et aux épanchements romantiques, face auxquels il affirmait sa foi en la pureté for |
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