Tristan Corbière |
Comme il était bien, Lui, ce Jeune plein de sève! Âpre à la vie ô Gué!... et si doux en son rêve. Comme il portait sa tête ou la couchait gaîment! Hume-vent à l'amour!... qu'il passait tristement. Oh comme il était Rien !... - Aujourd'hui, sans rancune Il a vu lui sourire, au retour, la Fortune, Lui ne sourira plus que d'autrefois; il sait Combien tout cela coûte et comment ça se fait. Son cour a pris du ventre et dit bonjour en prose. Il est coté fort cher... ce Dieu c'est quelque chose; Il ne va plus les mains dans les poches tout nu... Dans sa gloire qu'il porte en paletot funèbre, Vous le reconnaîtrez fini, banal, célèbre... Vous le reconnaîtrez, alors, cet inconnu. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Tristan Corbière (1845 - 1875) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Tristan Corbière | |||||||||
Biographie / Ouvres1845. |
|||||||||