Tristan Corbière |
« Vous m'avez confié le petit. - Il est mort. Et plus d'un camarade avec, pauvre cher être. L'équipage... y en a plus. Il reviendra peut-être Quelques-uns de nous. - C'est le sort - « Rien n'est beau comme ça - Matelot - pour un [homme; Tout le monde en voudrait à terre - C'est bien sûr. Sans le désagrément. Rien que ça : Voyez comme Déjà l'apprentissage est dur. « Je pleure en marquant ça, moi, vieux Frèrs-la-côte. J'aurais donné ma peau joliment sans façon Pour vous le renvoyer... Moi, ce n'est pas ma faute : Ce mal-là n'a pas de raison. « La fièvre est ici comme Mars en carême. Au cimetière on va toucher sa ration. Le zouave a nommé ça - Parisien quand-même - Le jardin d'acclimatation. « Consolez-vous. Le monde y crève comme mouches. ...J'ai trouvé dans son sac des souvenirs de cour : Un portrait de fille, et deux petites babouches, Et : marqué - Cadeau pour ma sour. .- « Il fait dire à maman : qu'il a fait sa prière. Au père : qu'il serait mieux mort dans un combat. Deux anges étaient là sur son heure dernière : Un matelot. Un vieux soldat. » |
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Tristan Corbière (1845 - 1875) |
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Portrait de Tristan Corbière | |||||||||
Biographie / Ouvres1845. |
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