Tristan Corbière |
Pompeïa-station - Vésuve, est-ce encor toi? Toi qui fis mon bonheur, tout petit, en Bretagne, - Du bon temps où la foi transportait la montagne - Sur un bel abat-jour, chez une tante à moi : Tu te détachais noir, sur un fond transparent, Et la lampe grillait les feux de ton cratère. C'était le confesseur, dit-on, de ma grand'mère Qui t'avait rapporté de Rome tout flambant... Plus grand, je te revis à l'Opéra-Comique. - Rôle jadis créé par toi : Le Dernier Jour De Pompéï. - Ton feu s'en allait en musique, On te soufflait ton rôle, et... tu ne fis qu'un four. - Nous nous sommes revus : devant-de-cheminée, À Marseille, en oongé, sans musique, et sans feu : Bleu sur fond rose, avec ta Méditerranée Te renvoyant pendu, rose sur un champ bleu. - Souvent tu vins à moi la première, ô Montagne ! Je te rends ta visite, exprès, à la campagne. Le Vrai vésuve est toi, puisqu'on m'a fait cent francs! Mais les autres petits étaient plus ressemblants. Pompeî, aprile. |
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Tristan Corbière (1845 - 1875) |
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Portrait de Tristan Corbière | |||||||||
Biographie / Ouvres1845. |
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