Valery Larbaud |
Tout ça, mon vieux Valerio, c'est très joli, Surtout l'immobilité palpitante sous les longs passages de cieux, Et ce voyage d'été à l'ombre de la fumée du navire... Ou bien, ces matins de soleil et de janvier dans la salle du premier étage du casino, Dans la ville en porcelaine avec son chemin de table de palmiers au bord de la mer bien réveillée, Quand tu es seul et que tu sens gronder en toi Le Français, comme un orgue et le tonnerre. Mais n'y aurait-il pas moyen, avec moi, ton compagnon de tant d'années, De sauter hors de ce temps, de cette fin du Moyen Age, de ces pauvres dernières modes de Paris-Londres-Vienne, Dans le soleil et l'air tiède de l'Empire? Comme ces poissons rouges de Valbois, par les journées chaudes, Hors de ce que cet homme, chez ta mère, appelait : l'Arauquarium ? |
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Valery Larbaud (1881 - 1957) |
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Portrait de Valery Larbaud | |||||||||
Biographie / OuvresEnfant unique d'un père pharmacien, propriétaire des sources de Vichy Saint-Yorre, décédé quand Valéry Larbaud a huit ans, il est élevé par sa mère et sa tante. En 1908, licencié ès lettres, il publie 'Poèmes par un riche amateur' sans spécifier son nom. Rentier grâce à la fortune familiale, il voyage à grands frais, mène une vie de dandy, fréquentant les stations thermales pour soigner sa santé f |
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