Valery Larbaud |
Marieke, Marieke, à la Tête de Flandre, Près du café, lu chevauchais un être en bois, Fort semblable aux Dieux des Khorsabad d'autrefois, Et la bonne criait . « Voyons, faudrait descendre! » Les vaisseaux qui s'en vont là-bas, vers la Hollande, Et qu'on voit devenir lentement très petits, N'ont pas l'attrait de ce cheval que tu pétris Entre tes gros mollets de fillette flamande. Le rire dans ma main a fait trembler mon verre Quand, sursautant sans doute, et se cabrant soudain, Il te fit choir, le vieux monstre babylonien, Marieke, Marieke, et qu'on vit ton derrière! |
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Valery Larbaud (1881 - 1957) |
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Portrait de Valery Larbaud | |||||||||
Biographie / OuvresEnfant unique d'un père pharmacien, propriétaire des sources de Vichy Saint-Yorre, décédé quand Valéry Larbaud a huit ans, il est élevé par sa mère et sa tante. En 1908, licencié ès lettres, il publie 'Poèmes par un riche amateur' sans spécifier son nom. Rentier grâce à la fortune familiale, il voyage à grands frais, mène une vie de dandy, fréquentant les stations thermales pour soigner sa santé f |
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