Yves Bonnefoy |
Les étoiles voûtaient les murs du haut jardin Comme les fruits de l'arbre au-delà, mais les pierres Du lieu mortel portaient dans l'écume de l'arbre Comme une ombre d'étrave et comme un souvenir. Etoiles et vous, craies d'un pur chemin. Vous pâlissiez, vous nous preniez le vrai jardin, Tous les chemins du ciel étoile faisant ombre Sur ce chant naufragé ; sur notre route obscure. Dans ses coffres le rêve a replié Ses étoffes peintes, et l'ombre De ce visage taché De l'argile rouge des morts. Tu n'as pas voulu retenir Ces mains étroites qui firent Le signe de solitude Sur les pentes ocres d'un cotps. Et telle une eau qui se perd Dans les rougeurs d'une eau sombre. La nuque proche se courbe Sur la plage où brille la mon. |
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Yves Bonnefoy (1923 - ?) |
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