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Clément Marot



L'auteur - Poéme


Poéme / Poémes d'Clément Marot





Après ces mots, ses ailes ébranla,
Et vers les cours célestes s'en alla

L'éloquent dieu : mais à peine fut-il
Monté au ciel par son voler subtil
Que dedans moi (ainsi qu'il me sembla)
Tout le plaisir du monde s'assembla.
Les bons propos, les raisons singulières


Je vais cherchant, et les belles matières,
A celle fin de faire ouvre duisante
Pour dame tant en vertus reluisante.

Que dirai plus ? certes les miens esprits
Furent dès lors comme de joie épris :


Bien disposés d'une veine subtile
De vous écrire en un souverain style.
Mais tout soudain, dame très vertueuse,
Vers moi s'en vint une vieille hideuse,
Maigre de corps, et de face blêmie,


Qui se disait de
Fortune ennemie.

Le cour avait plus froid que glace ou marbre,
Le corps tremblant comme la feuille en l'arbre,
Les yeux baissés, comme de peur étreinte,
Et s'appelait par son propre nom
Crainte.


Laquelle lors d'un vouloir inhumain
Me fit saillir la plume hors la main,
Que sur papier tôt je voulais coucher,
Pour au labeur mes esprits empêcher;
Et tous ces mots de me dire prit cure,


Mal consonant à ceux du dieu
Mercure.






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Clément Marot
(1496 - 1544)
 
  Clément Marot - Portrait  
 
Portrait de Clément Marot


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Biographie

Clément Marot naquit à Cahors en 1496. Son père, grand poète rhétoriqueur, avait été le protégé d'Anne de Bretagne , femme de Louis XII. Page dès 1515, il se mêle à la joyeuse confrérie des Clercs de la Basoche, compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite, duchesse d'Alençon, sour du roi. Il rencontre chez elle des penseurs réfo

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