Clément Marot |
Pour une bibliographie méthodique que cet aperçu ne saurait remplacer, on se reportera aux travaux de Robert Aulotte, « Quinze années d'études sur Clément Marot », L'Information littéraire, t. XXX, 1978, p. 55-62; Susumu Ito, «Clément Marot: essai de bibliographie ». Bulletin ofthe Faculty of Libéral Arts, Chukio University, vol. 22, n° 4, 1981, p. 89-229; Harry Peter Clive, Marot. An annotated Bibliography, Londres, Grant & Cutler, 1983. ÉDITIONS Pour les éditions anciennes de Marot, on se reportera à la Bibliographie des Ouvres de Clément Marot de C. A. Mayer, t. II, Éditions, Genève, Droz, 1954 (rééd. Paris, Nizet, 1975). Le t. I de cette bibliographie (Genève, Droz, 1954, non réédité) est consacré aux manuscrits de l'ouvre de Marot. Le premier sonnet composé par Marot date probablement de l'été 1536. Marot, en exil à Ferrare, s'était mis sous la protection de Renée de France, fille de Louis XII et cousine de François V ; c'est un poème de consolation à la duchesse, en butte aux persécutions de son mari, le duc de Ferrare. Ouvres de Jean et Clément Marot, éd. par Lcnglct-Dufrcsnoy, La Haye, 1731, 6 vol. Ouvres, publiées par Georges Guiffrey, Robert Yve-Plessis et Jean Platiard. Paris, Jean Schemit, A. Quantin, Jules Claye, 1875-1931, 5 vol. (réimpression, Genève, Slatkine, 1968). Ouvres complètes, publiées par Abel Grenier. Paris, Garnier, 1919, 2 vol. Les Épitres; Ouvres satiriques; Ouvres lyriques; Ouvres diverses; Epi-grammes, édition critique par C. A. Mayer. Londres, Athlonc Press, 1958-1970, 5 vol. ; Les Traductions, éd. crii. parC. A. Mayer. Genève, Slatkine, 1980. (Les Épitres, rééd. Paris, Nizet, 1977.) L'Enfer, les Coq-à-l'ânt, les Élégies, éd. crit. par C A. Mayer. Pans, Champion, 1977. Ouvres poétiques, choix présenté et annoté par Yves Giraud. Paris, Garnier-Flammarion, 1973. L'Adolescence clémentine a fait l'objet d'une édition par Vcrdun-L. Saulnier. Paris, Armand Colin, Bibliothèque de Cluny », 1958. L'on y trouve, outre l'édition de 1538, des « documents concernant les traductions » de Marot et le texte primitif du Temple de Cupido, tel qu'il fut publié séparément, sans doute vers 1515. Une chronologie des poèmes et un index musical complètent cet ouvrage agréable et très sûr. Les Psaumes de Clément Marot, édition critique par Samuel Jan Lcnselink. Asscn (Pays-Bas), Van Gorcum, et Kasscl, Bârenreiter, 1969. Signalons enfin dans Poètes du XVI4 siècle, anthologie publiée et présentée par Albert-Marie Schmidt, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1953, p. 3 à 65, l'ensemble des Rondeaux, Chansons ei Oraisons, tes deux premières sections provenant intégralement de L'Adolescence clémentine. ÉTUDES Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique, 1702, s.v. Marot. Sainte-Beuve, Tableau historique el critique de la poésie française et du théâtre français au XVt siècle. Paris, A. Sautelet, 1828, p. 19-39. Henri Guy, De Fontibus démentis Maroti (thèse). Foix, Gadrat, 1898. Henri Guy, Clément Marot et son école. Paris, Champion, 1926. Walther de Lerber, L'Influence de Clément Marot aux xvit et XVllf siècles. Paris, Champion, 1920. Pierre Villey, Marot el Rabelais (Les Grands Écrivains du XVf siècle, I). Paris, Champion, 1967 (léd. 1923). Philip August Becker, Clément Marot, sein Leben und seine Dichlung. Munich, Max Kellerer, 1926. Alexandre Eckhardl, « Marot et Dante. L'Enfer et VInfemo » Revue du seizième siècle, 1926. p. 140-142. Joseph Vianey, Ijs Epîtres de Marot. Paris, Mallcre, 1935 (rééd. Paris, Nizct, 1962). Jean Platlard, Marot, sa carrière poétique, son ouvre. Paris, Boivin, 1938 (réimpression Genève, Slaïkine, 1972). Alice Hulubei, L'Églogue en France au XVI' siècle. Epoque des Valois (1515- 1589). Paris, Droz, 1938, p. 210-224. Jean Frappier, « Sur quelques emprunts de Clément Marot à Jean Lemaire de Belges », Mélanges offerts à Edmond Huguet. Paris, Boivin, 1940 (réimpression Genève, Slatkinc, 1972), p. 161-176. Charles E. Kinch, ÏJt Poésie satirique de Clément Marot. Paris, Boivin, 1940 (réimpression Genève, Slatkine, 1969). Albert Pauphilet, Marot et son temps. Angers, J. Petit, 1941. Pierre Jourda, Marot. Paris, Haticr, « Connaissance des I-ettres ». 1950 (rééd. 1967). Jean Rollin, Les Chansons de Clément Aîarot. Paris, Fischbacher, 1951. Paulclie Leblanc. La Poésie religieuse de Clément Marot. Paris, Nizct, 1955. C. A. Mayer, La Religion de Marot. Genève, Droz, 1960 (réimpression Paris, Nizct, 1973). Michel Jeannerct, « Marot traducteur des Psaumes : entre le néoplatonisme et la Réforme », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance. t. XXV11, 1965, p. 629-643. Michael A. Scrccch, Marot évangélique. Genève, Droz, 1967. Françoise Joukovsky, « Clément et Jean Marot », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. XXIX. 1967. p. 555-567. Verdun-L. Saulnicr, Les Élégies de Clément Marot. Paris, SEDES. nouvelle éd. augmentée, 1968 (l éd. 1952). Helmut Siepmann, Die allegorische Tradition im Werke Clément Marots (Dissertation). Bonn, 1968. Michel Jcanneret, Poésie et tradition biblique au XVf siècle. Recherches stylistiques sur les paraphrases des Psaumes de Marot à Malherbe. Paris, José Corti, 1969, p. 51-87. Pauline M. Smith, Clément Marot Poet ot the French Renaissance. Londres, Athlonc Press, 1970. C. A. Mayer, Clément Marot. Paris, Nizet, 1972. Yves Giraud et Marc-René Jung, Littérature française. La Renaissance (l. 1480-1548). Paris, Arthaud, 1972, p. 203-224. Mario Richter, « L'Evangclismo di Clément Marot. Lcttura délia Déploration de Florimond Robertet », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 1973, t. XXXV, p. 247-258. Robert Griffin. Clément Marot and the Injlections ofPoetk Voice. Berkeley, University of California Press, 1974 (ouvrage fondamental). François Rigolot, Poétique et onomastique. L'exemple de la Renaissance, livre II : « Diagrammatisme et poésie chez les deux Marot ». Genève, Droz, 1977, p. 57-79 (l'analyse porte sur le traitement poétique du nom propre, par « annomination » et calembour, notamment dans l'Êpître X, L'Enfer et la Déploration de Florimond Robertet). Christine Martineau-Gênieys, Le Thème de la mort dans la poésie française (1450-1550). Paris, Champion, 1977 (les p. 440 à 521 de cette thèse sont consacrées à Marot, et principalement à la Déploration de Florimond Robertet). Claude Blum, La Représentation de la mort dans la littérature française du XVt* siècle, thèse Paris-Sorbonne, 1978. Mia Cocco. La TradUione cortese ed il Petrarchismo nella poesia di Clément Marot. Florence, Olschki, 1978. Gérard Defaux, « Rhétorique, silence el liberté dans l'eeuvre de Marot. Essai d'explication d'un style », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. XLVI, 1984, n 2, p.'299-322. Géorgie Durosoir, « Les Genres de la musique vocale », dans La Notion de genre à la Renaissance, ouvrage publié sous la direction de Guy Demerson. Genève, Slatkine, 1984, p. 245-262. George Joseph, Clément Marot, Boston, Twayne Publishers, 1985. Gérard Defaux, Marot, Rabelais, Montaigne : l'écriture comme présence. Paris, Champion, 1987. POÉTIQUE. RHÉTORIQUE Pierre Le Fèvre, dit Fabri, Le Grandet Vrai Art de pleine Rhétorique (Rouen, 1521). Publié avec introduction, notes et glossaire par A. Héron. Rouen, Société des Bibliophiles N'ormands-A. Lcstringant, 1889-1890, 3 vol. (réimpr. Genève, Slatkine, 1969). Thomas Sébillet, Art Poétique Françoys. Paris, par la veuve François Regnault, 1555 (réimpression Genève, Slatkine, 1972). La première édition, de 1548, a fait l'objet d'une édition critique par F. Gaiffc, Cornély, 1910, et Droz, 1932. Philippe Martinon, Ias Strophes. Étude historique et critique sur Us formes de la poésie lyrique en France depuis la Renaissance. Paris, Champion, 1912 (sur la « révolution dans le lyrisme » accomplie par la traduction des Psaumei de Marot, p. 8-20). Yves Le Hir, Esthétique et structure du vers français d'après les théoriciens du XVI' siècle à nos jours. Paris, P.U.F., 1956. W. Theodor Llwcrt, Traité de versification française, des origines à nos jours, trad. fr. Paris. Klincksieck, 1965. Frédéric Deloflre, Le Vers français. Paris, SEDES, 1973. Jean Mazaleyrat, Éléments de métrique française. Paris, A. Colin, 1974. Henri Morier, Dictionnaire de poétique et de rhétorique. Paris, P.CF., 3' éd. augmentée, 1981 ( 1 éd. 1961). Francis Goyet, « A propos de l'expression rimer avec (ou un peu de logique appliquée à la rhétorique) », Lez Valenciennes n° 9, hiver 1984, p. 25-35. Francis Goyet, « Le Sonnet français, vrai et faux héritier de la Grande Rhétorique », Actes du colloque Le Sonnet à la Renaissance (Reims, 17- 19 janvier 1986). Paris, Nizet, 1987. ÉDITION Ouvres poétiques complètes, édition critique par Gérard Defaux. Paris, Bordas, « Classiques Garnier », t. I (incluant L'Adolescence clémentine et La Suite de l'Adolescence), 1990; t. II, 1993. ETUDES Frank Lestringant, « De la défloration aux ossements : les jeux de l'amour et de la mort dans les héroïdes d'André de La Vigne et de Clément Marot », La Mort dans le texte, éd. par Gilles F.rnst. Lyon. Presses Universitaires de Lyon, 1988, p. 65-83 [sur l'« Èpître de Maguclonne à Pierre de Provence » et ses sources. Frank Lestringant, « D'un Enfer à l'autre : Clément Marot et Etienne Dolet », Études sur Etienne Dolet, le théâtre au xi'/1 siècle [...] à la mémoire de Claude Longeon, éd. par G.-A. Pcrouse. Genève, Droz, 1993. p. 121-135. |
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Clément Marot (1496 - 1544) |
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Portrait de Clément Marot | |||||||||
BiographieClément Marot naquit à Cahors en 1496. Son père, grand poète rhétoriqueur, avait été le protégé d'Anne de Bretagne , femme de Louis XII. Page dès 1515, il se mêle à la joyeuse confrérie des Clercs de la Basoche, compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite, duchesse d'Alençon, sour du roi. Il rencontre chez elle des penseurs réfo ChronologieÉvénements historiquesOrientation bibliographique |
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