wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Clément Marot



Psaume vi - Poéme


Poéme / Poémes d'Clément Marot





Psaume sixième à un verset

pour couplet à chanter

Domine ne infurore tuo arguas me

Argument du sixième
Psaume

David malade à l'extrémité a horreur de la mort, désire avant que mourir glorifier encore le nom de
Dieu.
Puis tout à coup se réjouit de sa convalescence et de la honte de ceux qui s'attendaient à sa mort.
Psaume propre pour les malades.



Je te supplie (ô
Sire)
Ne reprendre en ton ire
Moi qui t'ai irrité,
N'en ta fureur terrible
Me punir de l'horrible
Tourment qu'ai mérité.

Ains (Seigneur) viens étendre
Sur moi ta pitié tendre ;
Car malade me sens.
Santé doncques me donne ;
Car mon grand mal étonne
Tous mes os et mes sens.

Ma languissante vie
De si près poursuivie
S'étonne fort aussi.

O
Seigneur plein de grâce,
Jusques à quand sera-ce
Que me lairras ainsi ?

Hélas,
Sire, retourne,
D'entour de moi détourne



Ce merveilleux émoi.
Certes grande est ma faute;
Mais par ta bonté haute,
Je te prie, sauve-moi.


Car en la mort cruelle

Il n'est de toi nouvelle,

Mémoire ne renom.

Qui penses-tu qui die,

Qui loue et psalmodie
En la fosse ton nom ?

A gémir tant travaille
Que lit, châlit et paille
En pleurs je fais noyer,
Et en eau, goutte à goutte,
S'en va ma couche toute
Par si fort larmoyer.

Mon oil pleurant sans cesse
De dépit et détresse
En pauvre état est mis ;
II est envieilli d'ire
De voir entour moi rire
Mes plus grands ennemis.

Sus, méchants, qu'on s'en aille !
Retirez-vous, canaille,
De moi tous à la fois ;
Car le
Dieu débonnaire
De ma plainte ordinaire
A bien ouï la voix.

Le
Seigneur en arrière
N'a point mis ma prière;
Exaucé m'a des cieux,
Reçu a ma demande,

Et ce que lui demande
Accordé m'a et mieux.


Doncques honteux deviennent,
Et pour vaincus se tiennent
Mes adversaires tous,
Que chacun d'eux s'éloigne
Subit en grand vergogne


Puisque
Dieu m'est si doux.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Clément Marot
(1496 - 1544)
 
  Clément Marot - Portrait  
 
Portrait de Clément Marot

Biographie

Clément Marot naquit à Cahors en 1496. Son père, grand poète rhétoriqueur, avait été le protégé d'Anne de Bretagne , femme de Louis XII. Page dès 1515, il se mêle à la joyeuse confrérie des Clercs de la Basoche, compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite, duchesse d'Alençon, sour du roi. Il rencontre chez elle des penseurs réfo

Chronologie


Événements historiques


Orientation bibliographique


mobile-img