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Clément Marot



Psaume xix - Poéme


Poéme / Poémes d'Clément Marot





Psaume dix-neuvième à un

verset pour couplet à chanter

Coli enarrant gloriam dei



Argument du dix-neuvième
Psaume



Il montre par le merveilleux ouvrage des deux combien
Dieu est puissant ; loue et exalte la loi divine, et enfin prie le
Seigneur qu'il le préserve de péché afin de lui être agréable.
Psaume pour faire contempler la puissance et bonté de
Dieu.



Les cieux en chacun lieu
La puissance de
Dieu
Racontent aux humains.
Ce grand entour épars
Nonce de toutes parts
L'ouvrage de ses mains.

Jour après jour coulant
Du
Seigneur va parlant
Par longue expérience ;
La nuit suivant la nuit
Nous prêche et nous instruit
De sa grand sapience.

Et n'y a nation,
Langue, prolation,
Tant soit d'étranges lieux,
Qui n'oie bien le son,
La manière et façon
Du langage des cieux.

Leur tour partout s'étend
Et leur propos s'entend



Jusques au bout du monde.
Dieu en eux a posé
Palais bien composé
Au soleil clair et monde ;


Dont il sort ainsi beau

Comme un époux nouveau

De son paré pourpris.

Semble un grand prince à voir,

S'égayant pour avoir
D'une course le prix.

D'un bout des cieux il part
Et atteint l'autre part
En un jour, tant est vite.
Outre plus n'y a rien
En ce val terrien
Qui sa chaleur évite.

La très entière loi
De
Dieu, souverain roi,
Vient l'âme restaurant. «
Son témoignage seur
Sapicnce en douceur
Montre à l'humble ignorant.

D'icelui roi des rois
Les mandements sont droits,
Et joie au cour assignent.
Les commandements saints
De
Dieu sont purs et sains
Et les yeux illuminent.

L'obéissance à lui
Est un très saint appui
A perpétuité.
Dieu ne fait jugement

Qui véritablement
Ne soit plein d'équité.


Ces choses sont encor
Plus désirables qu'or,
Ne que fin or de touche,
Et en un cour sans fiel
Sont plus douces que miel,

Ne pain de miel en bouche.

Qui servir te voudra,

Par ces points apprendra

A ne se fourvoyer,

Et en les observant

En; iura le servant

Grand et riche loyer.

Mais où se trouvera
Qui ses fautes saura
Nombrer, penser ne dire?
Las, de tant de péchés,
Lesquels me sont cachés,
Purge-moi, très cher
Sire.

Aussi des grands forfaits
Témérairement faits
Soit ton serf relâché ;
Qu'ils ne régnent en moi !
Si serai hors d'émoi
Et net de grand péché.

Ma bouche prononcer
Ne mon cour rien penser
Ne puisse qui ne plaise
A toi, mon défendeur,
Sauveur et amendeur
De ma vie mauvaise.






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Clément Marot
(1496 - 1544)
 
  Clément Marot - Portrait  
 
Portrait de Clément Marot


Biographie

Clément Marot naquit à Cahors en 1496. Son père, grand poète rhétoriqueur, avait été le protégé d'Anne de Bretagne , femme de Louis XII. Page dès 1515, il se mêle à la joyeuse confrérie des Clercs de la Basoche, compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite, duchesse d'Alençon, sour du roi. Il rencontre chez elle des penseurs réfo

Chronologie


Événements historiques


Orientation bibliographique


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