Germain Nouveau |
1851 - Le 31 juillet, à dix heures du malin, naissance à Pourricrcs (Var) de « Germain, Marie, Bernard Nouveau, fils de Félicien, Martin Nouveau, profession de propriétaire, âgé de vingt-cinq ans, et de Martine, Augustine, Alexandrine Silvy, son épouse, âgée de dix-huit ans. 1855 - Naissance de Laurence, sour du poète. Les Félicien Nouveau auront six enfants, dont trois moururent en bas âge. Marie naquit en 1857. La petite enfance du poète se passa à Paris, où son père avait créé une fabrique de nougat, mais celle-ci ferma rapidement ses portes et les Nouveau retournèrent à Pourrières, où Félicien exploita les coupes de bois paternelles. 1859 - Mort à Aix, le 18 octobre, de la mère de Germain, victime de la phtisie. 1862 - Remariage de Félicien Nouveau, avec Marie Roure. Il s'installe à Aix où il dirige avec un associé une fabrique de pâtes. Germain devient élève externe du petit séminaire Saint-Stanislas. 1864 - 15 août, mort de sa sour Marie ; 26 août, mon de Félicien Nouveau, victime d'une variole contractée au chevet d'un de ses ouvriers malades. Germain devient interne au petit séminaire. Vacances chez ses grands-parents à Pourrières. 1867 - Il entre au collège Bourbon (aujourd'hui lycée Mignet). 1870 - Il devient bachelier ès-Lettres. 1871-1872 - Maitre répétiteur au lycée de Marseille. 1872 - Dès que, majeur, Nouveau entre en possession de sa part d'héritage, il « monte à Paris », où son compatriote Raoul Ginesie l'introduit dans les milieux littéraires. Il fréquente Richepin, Ponchon, Charles Gros, Paul Bourget et beaucoup d'autres. II commence à publier dans des revues. Premier pseudonyme P. Néouvielle. 1874 - Un soir de début mars, il rencontre Rimbaud au café Tabouret. D'après Richepin, les deux garçons, dès le lendemain, partent ensemble pour Londres. Nouveau est de retour à Paris, seul, au début de l'été. 1875 - Séjour en Belgique. Reçoit, par l'entremise de Verlaine, des manuscrits de Rimbaud, maintenant en Allemagne. Part à nouveau pour l'Angleterre. Il y rencontre Verlaine. Retour en France. Beaucoup de projets littéraires. Collabore avec Charles Cros et Nina de Villars pour une fantaisie dramatique, Le Moine bleu. 1876 - Mariage de sa sour Laurence avec un jeune notaire. 1878 - Cherche à mener une « vie régulière » et entre comme employé au ministère de l'Instruction publique. Diverses collaborations littéraires. Commence à écrire La Doctrine de l'amour, 1880 - En visite chez Verlaine, à Arras. Peint le Christ de l'église Saint-Géry et brosse un portrait de Lucien Létinois. 1881 - Propose Im Doctrine de l'amour à Victor Palmé, l'éditeur de Sagesse, et à Maurice Drcyfous, l'éditeur de Richepin. Refus ici et là. 1882 - Malade, sollicite un congé. 1883 - Perd son emploi. 1884 - Devient professeur au Liban. Pour peu de temps. Il décide de visiter les lieux saints, puis gagne l'Egypte. II est rapatrié à partir d'Alexandrie. 1885 - Retour à Paris et à la vie de bohème littéraire. Commence à écrire les Valeruines. 1886 - Professeur de dessin à Bourgoin. 1887 - Professeur à Remircmont. Renonçant à trouver un éditeur pour ses Valemines, il traite avec un imprimeur. Reçoit des épreuves, mais ne donne pas de bon à tirer. 1888 - Suppléant au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. 1891 - Crise de démence, le 14 mai. Est interné à Sainte-Anne, puis à Bicétre, d'où il ne sortira qu'en octobre. Quitte la France pour la Belgique. 1892 - Nombreux voyages en divers pays : Angleterre, Italie, Algérie. 1893 - Long séjour en Algérie. D'Alger, en 1893, il écrit à Rimbaud qu'il croit encore à Aden et qui est mort depuis deux ans. 1896 - Retour en France. Il débarque à Marseille. 1897 - Il est nommé professeur à Falaise, rejoint son poste et démissionne un mois plus tard. 1898 - Hospitalisé à Aix-en-Provence. 1899-1910 - Dix ans de vagabondage et de mendicité. Trouve le moyen de retourner en Algérie. Il fait plusieurs incursions en Espagne, notamment en pèlerinage à Saint-Jacqucs-dc-Compostelle, 1905 - Mort de sa sour Laurence, à laquelle il était très attaché. 1911 - Se retire à Pourrières, où il peut s'acheter, pour soixante-dix francs, une masure sans confort. Une paillasse lui tient lieu de Ut. 1912 - Publie à Aix une plaquette Ave Maria Stella. 1913 - Projet avorté d'une Presse du pauvre. 1914-1918 - La guerre ne trouble pas sa retraite. 1920 - Le 7 avril, il est découvert mort à son domicile par le garde-champêtre. On l'enterre dans la fosse commune. 1925 - Après les éditions de ses ouvres par Ernest Delahaye, son corps est transféré dans le caveau de la famille Silvy. |
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Germain Nouveau (1851 - 1920) |
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Portrait de Germain Nouveau | |||||||||
Biographie / OuvresIl est l'aîné des 4 enfants de Félicien Nouveau (1826-1884) et de Marie Silvy (1832-1858). Germain Nouveau perd sa mère alors qu'il n'a que sept ans. Il est élevé par son grand-père. Après une enfance à Aix-en-Provence et des études qu'il effectue au petit séminaire, pensant même à embrasser la prêtrise, et après une année d'enseignement au lycée de Marseille en 1871-1872, Nouveau Chronologie |
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