Germain Nouveau |
Oh ! peindre tes cheveux du bleu de la fumée, Ta peau dorée et d'un ton tel qu'on croit voir presque Une rose brûlée ! et ta chair embaumée, Dans des grands linges d'ange, ainsi qu'en une fresque, Qui font plus brun ton corps gras et fin de mauresque, Qui fait plus blanc ton linge et ses neiges d'aimée, Ton front, tes yeux, ton nez et ta lèvre pâmée Toute rouge, et tes cils de femme barbaresque ! Te peindre en ton divan et tenant ton chibouk, Parmi tes tapis turcs, près du profil de bouc De ton esclave aux yeux voluptueux, et qui, Chargé de t'acheter le musc et le santal, Met sur un meuble bas ta carafe en cristal Où se trouve le flot brumeux de l'araki. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Germain Nouveau (1851 - 1920) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Germain Nouveau | |||||||||
Biographie / OuvresIl est l'aîné des 4 enfants de Félicien Nouveau (1826-1884) et de Marie Silvy (1832-1858). Germain Nouveau perd sa mère alors qu'il n'a que sept ans. Il est élevé par son grand-père. Après une enfance à Aix-en-Provence et des études qu'il effectue au petit séminaire, pensant même à embrasser la prêtrise, et après une année d'enseignement au lycée de Marseille en 1871-1872, Nouveau Chronologie |
|||||||||