Germain Nouveau |
Au plus haut point de la montagne la plus pure, Au plus beau jour de nos époques favorites Où le désert se fleurissait de nouveaux rites, A l'heure d'or la plus sévère à la nature ; Blanche et les flancs pressés d'une longue ceinture, Debout dans l'idéal concert de ses mérites, La plus sainte et la plus charmante des ermites Lève au ciel ses bras nus dans leurs manches de bure. Son visage d'un feu tranquille et blanc rayonne Comme une neige ou comme un linge où l'astre donne ; Son cour allumé s'ouvre au céleste conseil ! Et les plaines, à ces sauvages pieds d'yeuses, Sont un cirque apaisé de bêtes précieuses : Les yeux de Jésus-Christ s'ouvrent dans le soleil. |
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Germain Nouveau (1851 - 1920) |
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Portrait de Germain Nouveau | |||||||||
Biographie / OuvresIl est l'aîné des 4 enfants de Félicien Nouveau (1826-1884) et de Marie Silvy (1832-1858). Germain Nouveau perd sa mère alors qu'il n'a que sept ans. Il est élevé par son grand-père. Après une enfance à Aix-en-Provence et des études qu'il effectue au petit séminaire, pensant même à embrasser la prêtrise, et après une année d'enseignement au lycée de Marseille en 1871-1872, Nouveau Chronologie |
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