Germain Nouveau |
Nous habiterons un discret boudoir, Toujours saturé d'une odeur divine, Ne laissant entrer, comme on le devine, Qu'un jour faible et doux ressemblant au soir. Une blonde frêle en mignon peignoir Tirera des sons d'une mandoline, Et les blancs rideaux tout en mousseline Seront réfléchis par un grand miroir. Quand nous aurons faim, pour toute cuisine Nous grignoterons des fruits de la Chine, Et nous ne boirons que dans du vermeil ; Pour nous endormir, ainsi que des chattes Nous nous étendrons sur de fraîches nattes ; Nous oublierons tout, - même le soleil ! |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Germain Nouveau (1851 - 1920) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Germain Nouveau | |||||||||
Biographie / OuvresIl est l'aîné des 4 enfants de Félicien Nouveau (1826-1884) et de Marie Silvy (1832-1858). Germain Nouveau perd sa mère alors qu'il n'a que sept ans. Il est élevé par son grand-père. Après une enfance à Aix-en-Provence et des études qu'il effectue au petit séminaire, pensant même à embrasser la prêtrise, et après une année d'enseignement au lycée de Marseille en 1871-1872, Nouveau Chronologie |
|||||||||