Henri Michaux |
A ces monstres déshérités la nature donna un tronc, un tronc fermé, un tronc suppliant parfois mais toujours clos. On les voit qui se tendent, qui s'étendent. Mais bras n'en sort, ni doigt n'y vient... Êtres-moignons, qui n'ont ni membres, ni antennes, la prière n'en est pas moins en eux, pas moins les supplications... La fierté de leurs troncs dans la pauvreté de leurs moyens d'expression est sans pareille, et la solidité de leur position paraît étonnante. On ne voit pas leur dépendance, quoique hélas on voie encore moins, à y réfléchir, quelle peut être leur indépendance. |
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Henri Michaux (1899 - 1984) |
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Portrait de Henri Michaux | |||||||||
BibliographieEn 1922, lors de son séjour à l'hôpital consécutif à ces problèmes cardiaques, il découvre Lautréamont, dont l'oeuvre lui donne la liberté et l'étincelle créative pour écrire ses propres poèmes. « Cas de folie circulaire », fut son premier poème publié en 1922 dans la revue littéraire Le Disque Vert, dirigée par Franz Hellens. Celui-ci, fervent amateur de Michaux, ira jusqu'à le nommer co-directeu Ouvres d'henri michauxHenri Michaux (Namur, 24 mai 1899 - Paris, 19 octobre 1984) est un écrivain, poète et peintre d'origine belge d'expression française naturalisé français en 1955. Son ouvre est souvent rattachée au courant surréaliste, même s'il n'a pas fait partie du mouvement. BiographieNé le 24 mai 1899 à Namur, Henri Michaux arrive en 1924 à Paris où il côtoie les peintres surréalistes et se lie d'amitié avec Jules Supervielle et le peintre Zao Wou KI. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937 en Asie et en Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Il est mort à Paris le 19 octobre 1984. Si la mescaline est en grande partie à l'origine de son ouvre pictura |
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