Henri Michaux |
Empli de la puissance du sens de la plénitude du rejet, du retrait le serpent raide traversé de sons Étendu, vertical simultanément dehors et dedans aux quatre points cardinaux retiré en l'infini pourtant Universel soi en tous points reconjugué A propos d'un ensemble de peintures tan triques. Allié au souterrain, au sombre là où la force d'ombre fonce avec fureur bouche à bouche le noble et l'ignoble Imperturbé impénétré au centre de l'espace axial à l'écart des tourmenteuses Descente dans l'aire réservée Éliminé l'actuel, l'accidentel la poussière de l'existentiel éliminé l'attachement aveugle à l'alténté investi de grandeur de silence investi d'immatériel du louche indéfini des puissances obscures Force sans face Matrice des formes et rempart contre les formes Dans l'espace un oil sans visage contemple d'un regard inaltérable sans fléchir, sans paupière sans fatigue Rappel à l'ordre Appel au retour Appel à abolir Insignifiants, mille fois signifiants des triangles sans émotion, sans accent que rien ne distingue de minces triangles, sommet en bas traversent de pareils triangles, sommet en haut révélant à l'initié leur murmurant secret. Des taches, des traits, ici, là des figures impénétrables Parlent de commencements, d'engagements, au plus lointain stellaire peut-être. Soutien du méditant au centre un point seulement un point répondant au besoin des besoins au besoin de l'essence de l'essence des essences au centre un point rappelle, sans trahir. Moyeu des arrivées Rose des vents de l'Esprit Cercles de l'omniprésente conjonction mâle-femelle Labyrinthes où s'insinuent et serpentent les impératives hampes de l'alphabet de la langue des dieux Principe sans discours, Principe de tout principe Retour au Principe renvoyant à un niveau au-delà toujours sur la vibration de l'Unique à tout accordé en profondeur en intime conjonction embrassant, en efforts pour plus largement encore embrasser Le nuage d'être se condense se replie Cosmos-Univers cosmos de l'univers du « soi » Grasse, pesante, paysanne, la matérialité mais un fil la relie un fil par l'étrange à l'illimité la relie fil de rappel où le vide même est rattaché où la totalité est rattachée où le temps et l'espace indivis sont rattachés et l'Ouf originel flottant sur les vagues de l'Informe est rattaché où la création et la dissolution et l'intériorité est rattachée et le diamant de sa propre méditation Savoir. Savoir participant Immensifiante illumination où tout avec tout entre en résonance contemplé. Réuni Géométrie au-delà des géométries, Lignes, comme des radiations ralenties, insistantes, clairvoyantes chargées d'occulte Dessin pour retour en absolu Dessin-destin |
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Henri Michaux (1899 - 1984) |
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Portrait de Henri Michaux | |||||||||
BibliographieEn 1922, lors de son séjour à l'hôpital consécutif à ces problèmes cardiaques, il découvre Lautréamont, dont l'oeuvre lui donne la liberté et l'étincelle créative pour écrire ses propres poèmes. « Cas de folie circulaire », fut son premier poème publié en 1922 dans la revue littéraire Le Disque Vert, dirigée par Franz Hellens. Celui-ci, fervent amateur de Michaux, ira jusqu'à le nommer co-directeu Ouvres d'henri michauxHenri Michaux (Namur, 24 mai 1899 - Paris, 19 octobre 1984) est un écrivain, poète et peintre d'origine belge d'expression française naturalisé français en 1955. Son ouvre est souvent rattachée au courant surréaliste, même s'il n'a pas fait partie du mouvement. BiographieNé le 24 mai 1899 à Namur, Henri Michaux arrive en 1924 à Paris où il côtoie les peintres surréalistes et se lie d'amitié avec Jules Supervielle et le peintre Zao Wou KI. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937 en Asie et en Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Il est mort à Paris le 19 octobre 1984. Si la mescaline est en grande partie à l'origine de son ouvre pictura |
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