Jules Laforgue |
L'Espace ? - Mon cour Y meurt Sans traces..... En vérité, du haut des terrasses, Tout est bien sans cour. La Femme ? - J'en sors, La mort Dans l'âme.... En vérité, mieux ensemble on pâme Moins on est d'accord. Le Rêve? - C'est bon Quand on L'achève.... En vérité, la Vie est bien brève, Le Rêve bien long. Que faire Alors Du corps Qu'on gère? En vérité, ô mes ans, que faire De ce riche corps ? Ceci, Cela, Par-ci Par-là.... En vérité, en vérité, voilà. Et pour le reste, que Tout m'ait en sa merci. |
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Jules Laforgue (1860 - 1887) |
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Portrait de Jules Laforgue | |||||||||
Biographie jules laforgue«Pendant une période de vie très modeste dans sa famille, vie devenue dure avec les soucis d'argent, Jules Laforgue, né à Montevideo, en 1860, sentit s'éveiller son esprit aux chefs-d'ouvres des Musées de Paris et aux longues lectures dans le jardin du Luxembourg; il aima d'abord Taine, Renan, Huysmans, puis alla vers Bourget, dont l'analyse inquiète et naïve l'attirait. Son ambition de la vingtiè Orientation bibliographique / OuvresL'art de Laforgue occupe une place unique dans la poésie française. En effet, on retrouve chez lui une fusion rare entre l'expression de la mélancolie la plus vive et un ton ironique, parfois trivial (comme dans La Chanson du petit hypertrophique) qui, sous d'autres plumes, serait tombé dans le prosaïsme. Parfois aussi, lorsque Laforgue évoque des sujets aussi graves que la question du libre arbit |
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