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Jules Laforgue



Biographie jules laforgue de Jules Laforgue


Poésie / Poémes d'Jules Laforgue





«Pendant une période de vie très modeste dans sa famille, vie devenue dure avec les soucis d'argent, Jules Laforgue, né à Montevideo, en 1860, sentit s'éveiller son esprit aux chefs-d'ouvres des Musées de Paris et aux longues lectures dans le jardin du Luxembourg; il aima d'abord Taine, Renan, Huysmans, puis alla vers Bourget, dont l'analyse inquiète et naïve l'attirait. Son ambition de la vingtième année était de devenir un historien d'art et un poète philosophe.



Ayant quitté sa famille à la mort de son père, il tente d'écrire dans la Gazette des Beaux-Arts, lorsque le directeur Charles Ephrussi, sur les conseils de Bourget, lui offrit la place de lecteur de l'Impératrice Augusta. Il vécut donc à Berlin pendant plusieurs années, préparant les lectures de l'Impératrice, fréquentant l'Opéra et les music-halls, voyageant avec la cour, étudiant les richesses artistiques des Musées, enfin devenant amoureux.





1860

- Naissance de Jules Laforgue, le 16 août, à Montevideo (Uruguay). Le père, Charles, est originaire de Tarbes.



1866-1875

- Madame Laforgue avec ses cinq enfants se rend à Tarbes. Deux-ans plus tard, elle retourne en Uruguay, laissant les deux aînés, Emile et Jules, sous la tutelle d'un cousin, Pascal Darré. Jules entre au Lycée de Tarbes en 1869 comme interne. Il ne sera pas un très bon élève, restant partagé entre la tristesse et l'ennui.

1875 - Mai : la famille Laforgue rentre en France et l'année suivante s'installe à Paris. Jules poursuit ses études au lycée Fontanes (Condorcet).



1877

- Avril : mort de Madame Laforgue. Jules échoue au baccalauréat (nouvel échec en 1878).



1879

- Malade, Charles Laforgue se retire à Tarbes. Jules vit à Paris

avec sa sour Marie. Premières publications, dans des périodiques de province. Boulimie de lectures.



1880

- Aux soirées des Hydropalhes. Jules rencontre Gustave Kahn

et Charles Henry (dont l'amitié ne se démentira jamais). Il fait aussi la connaissance de Paul Bourget.



1881

- Il visite les musées, fréquente des peintres, s'intéresse

particulièrement aux impressionnistes. Il écrit une nouvelle, diverses proses et de nombreux poèmes. A l'été, sa sour Marie va soigner leur père à Tarbes. Jules, resté seul, est si pauvre qu'il se nourrit à peine. Quelques publications dans des périodiques parisiens. Il obtient à l'automne le poste de lecteur de français auprès de l'impératrice d'Allemagne. Mort de son père.



1882

- Il suit l'impératrice dans ses déplacements ; partout il

s'ennuie, sauf à Coblenz. Jusqu'à l'abandon de son poste, en 1886, il passera ses vacances à Tarbes (avec de courts séjours à Paris). Il abandonne son projet du Sanglot de la terre et commence à écrire des « complaintes » en plus d'articles sur la peinture.



1883 - Lectures, concerts, expositions. Il continue ses Complaintes

et ses écrits sur l'art. Il rédige aussi « Le miracle des roses » qui prendra place dans les Moralités légendaires.



1884

- Après un printemps heureux, il s'ennuie toujours. Il cherche

à faire publier les Complaintes chez Vanier, mais les choses traînent en longueur. Il écrit des centaines de fragments qui se retrouvent dans le Carnet 1884-1885.



1885

- Il travaille assidûment aux Moralités. En juillet paraissent les

Complaintes qui suscitent l'intérêt de Mallarmé, Huysmans. Régnier, Dujardin, Fénéon. En novembre, publication de L'imitation de Notre-Dame la lune.



1886

- Janvier : une semaine au Danemark (Elseneur, Copenhague).

Embarras d'argent. Il prend des leçons d'anglais avec Miss Leah Lee. Il traduit dix poèmes de Walt Whitman. Il écrit plusieurs poèmes et d'autres nouvelles des Moralités. Octobre : retour en France. Décembre : mariage en Angleterre avec Leah Lee.



1887

- Janvier : Laforgue rentre à Paris avec sa femme. Il traîne une

affection pulmonaire. Le couple est très pauvre. Malgré sa grande fatigue, Laforgue donne, de février à août, des « chroniques parisinnes » à La revue indépendante. Il écrit ses derniers poèmes. Le mal empire. Le 20 août, Jules Laforgue meurt. Quelques amis, dont Seurat, Kahn. Bourget et Fénéon, suivent son convoi jusqu'au cimetière de Bagneux. Il venait d'avoir vingt-sept ans. Les éditions de La revue indépendante publient les Moralités légendaires.



1888

- Mort, en Angleterre, de Leah Lee. Une bonne partie des

papiers de Laforgue sont déjà dispersés.Mais Fénéon et Dujardin publieront, en 1890, de façon impeccable, les Derniers vers (contenant aussi Des fleurs de bonne volonté et Le concile féerique).

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Jules Laforgue
(1860 - 1887)
 
  Jules Laforgue - Portrait  
 
Portrait de Jules Laforgue

Biographie Jules Laforgue

«Pendant une période de vie très modeste dans sa famille, vie devenue dure avec les soucis d'argent, Jules Laforgue, né à Montevideo, en 1860, sentit s'éveiller son esprit aux chefs-d'ouvres des Musées de Paris et aux longues lectures dans le jardin du Luxembourg; il aima d'abord Taine, Renan, Huysmans, puis alla vers Bourget, dont l'analyse inquiète et naïve l'attirait. Son ambition de la vingtiè

Orientation bibliographique / Ouvres

L'art de Laforgue occupe une place unique dans la poésie française. En effet, on retrouve chez lui une fusion rare entre l'expression de la mélancolie la plus vive et un ton ironique, parfois trivial (comme dans La Chanson du petit hypertrophique) qui, sous d'autres plumes, serait tombé dans le prosaïsme. Parfois aussi, lorsque Laforgue évoque des sujets aussi graves que la question du libre arbit

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