Maurice Chappaz |
Naissance: 21 décembre 1916 Lausanne Décès: 15 janvier 2009 Martigny Maurice Chappaz (1916). Depuis les pages qui composent les Grandes Journées de Printemps, ou le Testament du Haut-Rhône, il chante les jours avec les accents de la pastorale antique, où la gravité même se fait musicale. Il traduit Théocrite, loue La Fontaine comme nul avant lui. Et, tandis que « la mort coupe le grand pré », il dit ses paysages du Valais en vers naturels et savants, dont la transparence dévêt l'amour, la douleur et l'éternité de tout ce qui leur est superflu - « quelle ironie que la tristesse ! ». Ce livre, présenté par Christophe Calame, est le premier volume de Maurice Chappaz publié en France. Fils et neveu de notaire, Maurice Chappaz voit son avenir tout tracé une fois sa scolarité terminée. Il s'inscrit donc en premier lieu à la faculté de droit de Lausanne. Mais rapidement, il change de voie pour s'inscrire en lettres à l'université de Genève. Poète avant tout - son premier texte, 'Un homme qui vivait couché sur un banc', paraît en 1939 - Maurice Chappaz est un grand voyageur. Il n'a pas peur des distances et visite de lointains pays : Laponie (1968), Népal et Tibet (1970), Liban (1974), Chine (1981). .. En 1997, il obtient le plus prestigieux prix helvétique : le Grand Prix Schiller, ainsi qu'en France, la bourse Goncourt de la poésie. En 2001, son 'Evangile selon Judas' - récit mêlant théologie et fiction - paraît chez Gallimard et connaît un large succès. Il semble impossible de fixer une image de Chappaz. Et c'est tant mieux. Incontestablement, parmi la génération entrée en écriture dans l'immédiat après-guerre, Chappaz fait figure d'un des écrivains de Suisse romande les plus à l'aise dans tous les tons et les thèmes, de la grave méditation à l'humour le plus trivial. (Jérôme Meizoz ) Poète, alpiniste et voyageur des crêtes du Jura en Laponie, de Russie en Chine, du Spitzberg au Mont Athos el au Canada. Auteur de récits, d'un journal qu'il tient depuis 1980, de pamphlets (Les maquereaux des âmes blanches, 1976), traducteur de Théocrite et de Virgile, et avant tout poète : Les grandes journées de printemps (1944), Testament du Haut-Rhône (1953), Le Valais au gosier de grive (1960), Chant de là Crande-Dixence (1965), Office des morts (1966), Tendres campagnes (1966), A rire et à mourir (1983). |
Maurice Chappaz (1916 - 2009) |
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Portrait de Maurice Chappaz | |||||||||
BiographieMaurice Chappaz esi né le 21 décembre 1916, dans une vieille famille de notables el d'avocats de Martigny. Son oncle, Maurice Troillei, grand propriétaire de vignobles, sera Conseiller d'Etat du Valais pendant quarante ans et président du Conseil national suisse. C'est lui qui soutiendra Maurice Chappaz lorsque celui-ci, refusant de poursuivre ses études de droit, rompra avec sa famille pour se co Orientation bibliographiqueNé en 1916 à Lausanne, Maurice Chappaz passe son enfance à Martigny et à l'Abbaye du Châble, demeure familiale. Il fait ses études au collège de l'Abbaye de Saint-Maurice où il obtient une maturité latin-grec. Dès 1937, il suit des cours de droit à Lausanne qu'il abandonne en 1940 pour des études de lettres à Genève. La même année, Un homme qui vivait couché sur un banc lui vaut un prix de la revu |
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