Max Jacob |
- Pourtant le printemps recommence Immuables sont les saisons Et sous les lilas, les romances S'harmonisent aux carillons. - M'aimeras-tu, m'aimes-tu, Franz Et pout toujours es-tu fidèle ? - Je t'aimerais si tu commences A t'intéresser à Hegel. - Nous aurons des fils et des filles Cinq ou six pour débuter. - Je leur enseigne à débiter La Social-Philosophie, - Mes regards sont des myosotis. Cela se dit Mich nicht fergiss Ne m'oublie pas. Ainsi soit-il. - Ceux de l'aigle sont des fusils Qui ne craignent pas le soleil. - Rentrons, Franz, car il se fait tard Et dame Marthe serait inquiète Si je rentrais après la nuit venue. |
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Max Jacob (1876 - 1944) |
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Portrait de Max Jacob | |||||||||
Orientation bibliographique / Ouvres1903 Le Roi Kaboul l et le marmiton Cauwain. Livre de prix pour les écoles (Picard et Kahn), Paris, Librairie d'éducation nationale, 1904. BiographieIl passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani. Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur La vie et l'Ouvre de max jacobChronologie |
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