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Max Jacob



Et au-delà - Poéme


Poéme / Poémes d'Max Jacob





Une chanson de langue étrange

et les morts ! venaient d'entre les morts pour sa louange.

A leurs joues affluait un sang nouveau d'enfant

et la
Dame
Parfaite entraînait à son doux vêtement

à ses mains, à ses hanches

entraînait les soupirs oubliés aux branches

à son doux vêtement tissé des soupirs

des amants, des regrets, du
Désir

des amants dont le monde a dit du mal, et du mal !

Elle, dont la servante est l'Amour
Arômal !

Elle marchait parmi les odorantes fleurs charnelles

en ruminant quelque odorante herbe mortelle.

Il faut respecter la fleur, la fleur dont le parfum

emplit la fente, emplit la fente étroite, entre les seins.

Mes pieds sont-ils chaussés du feu de la luxure ?

et mon rire enflammé ? et toute ma carrure

jusqu'au cceur de l'enfer ?

et son péché de chair

m'était connu et connu son petit rire brisé

sous la lèvre de chair entre ses dents

rose humide, irisées

de femme dédaignant... !

Ceux qui rassemblés, chevauchent vite à cause du froid rassemblés, rassemblés des étranges endroits le long du long du cercle des collines d'or le long des blés, des vignes étroites et courbes le long des monts qui se ferment et qui s'ouvrent

s'orientaient pour chercher et pour mendier à
Rome

le
Pardon de l'Église, les magiques paroles

et jusqu'au bord du
Tibre

«
Ma peau est tachée comme la peau du tigre

Saint
Père au
Vatican, blanche tu peux la rendre

-
Tu aveugleras tes yeux brillants,

tu enchaîneras tes bras légers et nonchalants

et ton amour sera pâle comme la cendre. »

Mais quand réapparut le serpent du plaisir gémissant de brûler nos carapaces pour marquer notre corps de lèvres et les noircir nous nous attendîmes à l'enfer et face à face pour la douleur, unique volupté, ô gladiateurs ! et pour la volupté, torturantes douleurs.

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Max Jacob
(1876 - 1944)
 
  Max Jacob - Portrait  
 
Portrait de Max Jacob

Orientation bibliographique / Ouvres

1903
Le Roi Kaboul l et le marmiton Cauwain. Livre de prix pour les écoles (Picard et Kahn), Paris, Librairie d'éducation nationale, 1904.

Biographie

Il passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani.

Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur

La vie et l'Ouvre de max jacob


Chronologie


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