Max Jacob |
Oiseaux, les oiseaux migrateurs qui volent par sept et par quinze se retournaient vers l'enchanteur que j'étais avant que tu vinsses Les fleurs sont toutes mes esclaves les rois morts sont mes protecteurs les diamants étaient le conclave à qui je contai mes douleurs. Dans un pays de clair-couleur mes jeux d'enfants avec les fées habillaient de pois de senteur Juliette et trente coryphées, filles du conte et de l'adage écumes de tous les caps Nord mers de merveille et de naufrages - Sept années m'ont pris mes remords Océan, prends mes coquillages ô vent, les fleurs de nos cheveux l'automne a pris tous les feuillages le temps n'aura pas mes aïeux. |
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Max Jacob (1876 - 1944) |
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Portrait de Max Jacob | |||||||||
Orientation bibliographique / Ouvres1903 Le Roi Kaboul l et le marmiton Cauwain. Livre de prix pour les écoles (Picard et Kahn), Paris, Librairie d'éducation nationale, 1904. BiographieIl passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani. Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur La vie et l'Ouvre de max jacobChronologie |
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