Max Jacob |
Ce soir-là mes ouvres futures craquaient au soleil de l'amour c'est de Gabrielle ma sour que j'espère la délivrance. Toutes les vertus m'attendaient le long du trottoir des gares elles m'attendent à s'en maigrir elles m'attendent en silence. Prenons garde aux pièges d'Ares les trains ne mènent nulle part. Jardins jumeaux au tire-ligne s'ils étaient ma propriété justes jardins comme une épure je viendrais si j'en étais digne je viendrais y passer l'été. Routes ne me sont que déroutes et je ne tiens pas aux cigares âme hélas si lasse lasse des fourrures qui la matelassent et des fourches de l'habit noir de tant et tant d'amis il ne reste que toi éternel shampooing de la Lune. Conservez-moi l'orgueil des jeunesses lacustres qui cueillent des moissons sur les pavés de bois je veux écouter les marteaux de cet outil blanc la prière. Je veux - ventes à longs crédits - combiner une meurtrière dans le cristal du Paradis. |
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Max Jacob (1876 - 1944) |
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Portrait de Max Jacob | |||||||||
Orientation bibliographique / Ouvres1903 Le Roi Kaboul l et le marmiton Cauwain. Livre de prix pour les écoles (Picard et Kahn), Paris, Librairie d'éducation nationale, 1904. BiographieIl passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani. Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur La vie et l'Ouvre de max jacobChronologie |
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