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Pierre Corneille



Biographie / Ouvres de Pierre Corneille


Poésie / Poémes d'Pierre Corneille





Le berceau de la famille Corneille est situé à Conches-en-Ouche où les Corneille sont agriculteurs et marchands tanneurs.



Le plus lointain ancêtre retrouvé est Robert Corneille, arrière-grand-père du dramaturge, qui possède un atelier de tannerie établi en 1541.



En 1625, il connaît un échec sentimental avec Catherine Hue, qui préfère épouser un plus beau parti, Thomas du Pont, conseiller-maître à la cour des comptes de Normandie12.



Ces premières amours le conduisent à écrire ses premiers vers13, à la suite de quoi il passa naturellement à ce qu'on appelait à l'époque la poésie dramatique, phénomène fréquent à cette époque chez les jeunes diplômés en droit qui tâtaient de la poésie14. Tandis que les autres jeunes poètes de sa génération n'écrivaient que des tragi-comédies et des pastorales (la tragédie et la comédie connaissaient une certaine désaffection depuis quelques années), il eut l'idée de transposer dans un cadre comique (l'action se passe dans une ville et les jeunes héros sont des citadins) un modèle d'intrigue issu de la pastorale. Ainsi apparut Mélite, qu'il qualifia dans la première édition de Pièce comique et non pas de comédie, forme nouvelle de comédie sentimentale fondée sur les déchirements du cour et une conception nouvelle du dialogue de théâtre15 qu'il qualifiera lui-même trente ans plus tard de conversation des honnêtes gens16, loin des formes comiques alors connues qu'étaient la farce et la comédie bouffonne à l'italienne.



Au début de janvier 1639, Jean Chapelain, homme fort de l'Académie française et principal rédacteur des Sentiments de l'Académie qui avaient condamné Le Cid, écrivait à un de ses amis : Corneille est ici depuis trois jours, et d'abord m'est venu faire un éclaircissement sur le livre de l'Académie pour ou plutôt contre Le Cid, m'accusant et non sans raison d'en être le principal auteur. Il ne fait plus rien, et Scudéry a du moins gagné cela, en le querellant, qu'il l'a rebuté du métier et lui a tari sa veine. Je l'ai autant que j'ai pu réchauffé et encouragé à se venger et de Scudéry et de sa protectrice [l'Académie] en faisant quelque nouveau Cid qui attire encore les suffrages de tout le monde et qui montre que l'art n'est pas ce qui fait la beauté ; mais il n'y a pas moyen de l'y résoudre : et il ne parle plus que de règles et que de choses qu'il eût pu répondre aux académiciens, s'il n'eût point craint de choquer les puissances, mettant au reste Aristote entre les auteurs apocryphes, lorsqu'il ne s'accommode pas à ses imaginations.21 Au début de 1639, Corneille était donc encore plongé dans une intense réflexion théorique, et il n'avait pas encore trouvé un nouveau sujet de pièce. Sa réflexion dut être encore retardée par les conséquences de la mort de son père, survenue le 12 février de la même année, qui le laissa à 33 ans chef de famille (avec sa mère) et tuteur de deux enfants mineurs, une sour de 16 ans (Marthe, future mère de Fontenelle) et un frère de 14 ans (Thomas, futur auteur dramatique).



En novembre 1651 sont achevés d'imprimer presque en même temps sa tragédie de Nicomède et un volume regroupant les vingt premiers chapitres de l'Imitation de Jésus Christ qui va se révéler un extraordinaire succès de librairie. Et c'est probablement le mois suivant qu'est créé Pertharite (décembre 1651 ou janvier 1652), une puissante tragédie qui chute brutalement sans qu'on en connaisse la raison exacte; l'absence à peu près totale de créations de nouvelles tragédies dans les deux théâtres parisiens au cours des quatre années suivantes incite à penser que les spectateurs, lassés par les complexes enjeux politiques de la Fronde, se sont détournés de la tragédie du fait de son cadre historique et de sa thématique politique (l'action de Pertharite se déroule en pleine guerre civile). En somme, Pertharite serait la première tragédie qui aurait fait les frais de cette lassitude du public, sans que le talent créateur de Corneille soit en cause. Il en profite cependant pour annoncer sa retraite du théâtre - il peut se le permettre puisqu'il est au comble d'une gloire qui court d'un bout à l'autre de l'Europe - et pour se consacrer entièrement à la très pieuse et très lucrative entreprise de traduction de l'Imitation de Jésus Christ. La fin du livre I et le début du livre II paraissent à la fin d'octobre 1652; en juin 1653, les deux premiers livres complets paraissent, augmentés de gravures au commencement de chaque chapitre. Suit le livre III en 1654 et le livre IV (et dernier) en 1656 qui donnera l'occasion d'une édition, cette fois complète, de l'ensemble, avec une dédicace au pape Alexandre VII.



Bibliographie



Comédies :

.Mélite, 1629

. la Galerie du Palais, 1632 - 1633

.la Place Royale, 1633 - 1634

. l'Illusion comique, 1635 - 1636

Tragi-comédie :.le Cid (1637)

Tragédie :.Horace, 1640

.Médée, 1635



.Cinna, 1642

.Polyeucte, 1643 (tragédie chrétienne)



Comédie mode espagnol :.le Menteur, 1643

.Don Sanche d'Aragon, 1650

Divertissements de cour :.Andromède, 1650

Tragédie :

.la Mort de Pompée, 1643



.Rodogune, 1644 - 1645



.Nicomède, 1651

.Pertharite (1651)

.l'Imitation de Jésus-Christ (1651 - 1656)

.Examens et trois Discours (1660).

Théâtre :.Oedipe, 1659

.Sertorius, 1662

.Sophonisbe, 1663

.Attila, 1667



Théâtre:



Mélite (1629, première ouvre)

Clitandre ou l'Innocence persécutée (1631)

La Veuve (1632)

La Galerie du Palais (1633)

La Suivante (1634)

La Place royale (1634)

Médée (1635)

L'Illusion comique (1636)

Le Cid (1637)

Horace (1640)

Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641)

Polyeucte (1642)

Le Menteur (1643)

La Mort de Pompée (1644)

Rodogune (1644)

La Suite du Menteur (1645)

Théodore (1646)

Héraclius (1647)

Don Sanche d'Aragon (1649)

Andromède (1650)

Nicomède (1651)

Pertharite (1652)

Odipe (1659)

La Toison d'or (1660)

Sertorius (1662)

Sophonisbe (1663)

Othon (1664)

Agésilas (1666)

Attila (1667)

Tite et Bérénice (1670)

Psyché (1671) [NB. simple mise en vers des trois quarts de la pièce composée par Molière en prose; Corneille ne l'a jamais fait figurer dans ses propres ouvres)

Pulchérie (1672)

Suréna (1674)

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Pierre Corneille
(1606 - 1684)
 
  Pierre Corneille - Portrait  
 
Portrait de Pierre Corneille

Biographie / Ouvres

Le berceau de la famille Corneille est situé à Conches-en-Ouche où les Corneille sont agriculteurs et marchands tanneurs.

Le plus lointain ancêtre retrouvé est Robert Corneille, arrière-grand-père du dramaturge, qui possède un atelier de tannerie établi en 1541.

Chronologie

Pierre Corneille naquit à Rouen le 6 juin 1606.

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