Arthur Rimbaud |
Sur le nouvel ordre dans lequel nous donnons ces textes, voir la préface, pages 16-17. Pour le reste, nous suivons André Guyaux dans son effort de lecture plus respectueuse des manuscrits (Illuminations, édition parue à La Baconnière en 1985), sauf quelques exceptions que nous signalons quand elles dépassent le niveau de la virgule et sauf deux coquetteries inutiles : 1") le respect aveugle des lignes du manuscrit (absurde : Rimbaud ou Nouveau s'arrêtent au bout de chaque ligne, comme quiconque écrit de la prose, parce qu'ils sont arrivés au bord du papier ! S'ils avaient voulu aller à la ligne à un mot précis, ils auraient mis une majuscule - ce qu'ils font d'ailleurs dans .Marine » et « Mouvement ») ; 2°) le refus de distinguer typographiquement les titres (dans les brouillons d'Une saison en enfer, nous voyons déjà que Rimbaud écrit en minuscules les titres que l'imprimeur, selon la convention et avec son accord au foins tacite, fera venir en capitales. Aux capitales, toutefois, nous avons ici préféré le bas de casse italique, qui permet de voir que Rimbaud met une majuscule à « Déluge » ou à « Raison »). Les crochets signalent des mots rayés dans le manuscrit et qui sont cependant éclairants (sans qu'on puisse toujours savoir, d'ailleurs, si « sont des ratures de Rimbaud ou de son premier éditeur, Félix Fénéon). |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Arthur Rimbaud (1854 - 1891) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Arthur Rimbaud | |||||||||
BiographieArthur Rimbaud est né à Charleville-Mézières (dans les Ardennes) le 20 octobre 1854. Sa mère, Vitalie Cuif, est une femme très autoritaire et son père, Frédéric Rimbaud, est militaire. En octobre 1862, Rimbaud entre à l'Institut Rossat, une école fréquentée par les enfants de la bourgeoisie de Charleville. En 1865, il entre au collège de Charleville et commence à écrire. En 1870, il se lie BibliographieLa bibliographie rimbaldienne est considérable. Pour la seule période 1869-1950, dans les 536 pages du premier volume de sa thèse le Mythe de Rimbaud (Genèse du mythe, Paris, Gallimard, 1954 ; rééd. 1968), Étiemblc dénombrait déjà 2 606 livres ou articles, en France ou ailleurs. Pour la période 1968-1990, Yoshimi Yam3guchi, dans un récent numéro « Rimbaud » de la revue japonaise lichiko (n 17, Tok Cronologie |
|||||||||