André Malraux - UN MONDE TRANSFIGURÉ... aussi profonde que soit la dépendance, aussi constant que soit le sceau secret de la mort, l'artiste ne les croit pas à l'avance vainqueurs de l'instant vertigineux où l'homme les possède en leur imposant sa transfiguration.
André Malraux
»»» ANGELUS SILESIUS - disciple libre de BoehmeChez Angélus Silesius, disciple libre de Boehme, ou, en tout cas, très influencé par lui, il y a ce que nous nous risquerions à appeler un renversement de direction dans le mouvement de la pensée. Chez Boehme, en effet, le mouvement du devenir qu'il »»» Toute la pensée d'Antoine de Saint-Exupéry est centrée sur l'action, sur le travail, sur le service rendu aux autres. Les lignes qui suivent sont écrites par un membre de l'Académie française, André Maurois (1885-1967), célèbre écrivain (auteur en »»» APOGÉE ET DÉCLIN DE LA RENAISSANCE EN HONGRIEIl y avait peu de pays européens où les circonstances fussent aussi favorables qu'en Hongrie à la réception de la Renaissance italienne. C'était la dynastie des Anjou de Naples qui y régnait au XIVe siècle, et la politique hongroise se mêlait étroi »»» APOLLINAIRE« Où va ce train qui meurt dans les vais et les beaux bois ?» - « Où donc es-tu, ô mon amour ?» - « Où sont-ils, Braque et Max Jacob ?» - « Où est tombée ma jeunesse ?» - « Et mes maîtresses, où s'en sont-elles allées ? » On pourrait ainsi relever e »»» Arthur RIMBAUD - LE DORMEUR DU VAL, COMMENTAIRELa citation suivante est extraite de l'ouvre de Pierrre de Boisdeffre, critique littéraire français, qui note, à propos de l'ouvre et de la personnalité "météorique" de Rimbaud: «Peut-on parler de Rimbaud comme d'un mort? Non, si l'on considère »»» Arthur RIMBAUD 1854-1891La révolte de l'enfant annonce celle du poète : pour comprendre Rimbaud, il faut peut-être le voir sous la figure de l'enfant de Vallès, en butte à l'incompréhension d'une mère, à la bêtise étouffante d'une ville (CharlevillE). D'où les multipl »»» ASPECTS DU ROMANTISMERêve et rêverie. Sentiment de la nature
La littérature française n'a pas attendu le XIXe siècle pour faire sa place au rêve. Mais à l'intérieur d'une fable («Le Songe d'un habitant du Mogol», de La FontainE) ou d'une tragédie (le songe d'Ath »»» AUGUSTE RODIN - ENTRETIEN AVEC RODINLa sculpture de la fin du XlX-e siècle et du début du XX-e est dominée par l'imposante figure d'Auguste Rodin. Tout l'art de cette période vient de lui. Visionnaire ardent, Rodin était animé par un romantisme lyrique, mais dépourvu du sens du monu »»» Auguste VILLIERS DE L'ISLE-ADAM 1838-1889Né à Saint-Brieuc dans une famille aristocratique mais dans un foyer brisé par les spéculations de son père, Villiers a vécu une enfance et une jeunesse difficiles - obscurcies encore, dit-on, par des chagrins d'amour. Venu de sa Bretagne à Paris, i »»» Auto-portrait et portraits - VignyLes Poèmes divers.
Aux recueils essentiels, on peut ajouter le mince post-scriptum de vers de circonstance tels qu'un badinage saphique ou un bulletin humoristique pour des camarades de régiment, des vers angéliques pour saluer une naissance, d'au »»» Avant le Romantisme - La TransitionAvant d'en venir à la grande aventure du Romantisme, celle qui dépasse le temps même des luttes, des triomphes et des apogées, se propage dans les arts et les idées, et se prolonge jusqu'à nous, on ne saurait oublier une période transitoire durant »»» AVANT-PROPOS AU PREMIER NUMÉRO DU GRAND JEULe Grand Jeu est irrémédiable ; il ne se joue qu'une fois. Nous voulons le jouer à tous les instants de notre vie. C'est encore à «qui perd gagne». Car il s'agit de se perdre. Nous voulons gagner. Or, le Grand Jeu est un jeu de hasard, c'est-à-di »»» Avec André Gide sur le pas de la porteMichel Braudeau
Il n'y a pas si longtemps, à la fin du jour, en descendant l'escalier de la maison d'édition, je tombe sur lui dans le hall, André Gide, que je croyais avoir laissé endormi dans un sauna un an plus tôt, pour l'éternité vraisemb »»» Badinguet à La Lanterne !Dans le désarroi de Prévost-Paradol, un homme a compté, à son insu : Henri Rochefort. Non que la dernière coqueluche de Paris fût l'ennemi de celui-là. Lors de la publication de La France nouvelle, Rochefort a complimenté sincèrement Paradol, lequel »»» BALLANCHE - tous les romantiquesUn peu comme celle de tous les romantiques, la pensée de Ballanche est essentiellement confuse. Mais il y a deux sortes de confusions. L'une insiste surtout sur la trouble apparence de la chose qu'on contemple, sur l'absence de précision ou de net »»» BALZAC - La Comédie' humaineCe qu'on doit reconnaître d'emblée, avant toute chose, dans l'ouvre balzacienne, c'est le rôle immense, démesuré, quasi exclusif, joué par un certain principe, la cause efficiente. U s'affirme dès l'abord comme le vrai possesseur de l'être. Il »»» Balzac lance la Revue parisienneSi Stendhal est si touché du long article qu'Honoré de Balzac consacre à La Chartreuse de Parme, c'est que celui-ci tient le haut du pavé. A quarante et un ans, auteur déjà prolixe, il continue à publier nouvelles et romans, une bonne part déjà de »»» BARRÉS« Petite âme neuve, obscure, à peine consciente » ; « Ame embrumée dans un corps infiniment sensible »; « belle étrangère en rêvant de laquelle le poète participe à la grande confusion où se plaît la nature » : Voilà quelques-unes des âmes féminines, »»» BAUDELAIRE - sentiment de culpabilitéComme ce fut le cas pour un saint Augustin ou un Pascal, Baudelaire, dès le début, se sent profondément affecté par le sentiment de culpabilité qui afflige tous les hommes. Prendre conscience de sol, pour lui, c'est immédiatement prendre la conscien »»» BEATUS RHENANUS, UN ALTER EGO D'ÉRASMEDans toutes les biographies, anciennes ou récentes ', consacrées à l'humaniste Beatus Rhenanus (1485-1547), surgit un argument irréfutable pour prouver ses qualités exceptionnelles de savant et de sage : Érasme de Rotterdam a dit de lui, à plusieur »»» BEAUMARCHAIS (1732-1799) - Drames, ComédiesLa littérature n'a pas joué un rôle essentiel dans la brillante, dans la trépidante fortune de Beaumarchais, horloger (inventiF) devenu spéculateur, marchand d'armes, agent secret, musicien des filles du roi - on cite au hasard, faute de pouvoir to »»» BENJAMIN CONSTANTEn 1812, c'est-à-dire vers le milieu de sa vie, Benjamin Constant écrit à un ami les lignes que voici : « J'ai enfin lu Mme du Défend. Envisagée sous un certain point de vue et couronnée par la mort, savez-vous que c'est une sérieuse lecture ?» - »»» Benjamin CONSTANT (1767-1830) - Liberté chérieLiberté chérie
Le Cahier rouge (posth., 1907) retrace les premières années de ce jeune Suisse brillant et peu raisonnable, quoique protestant : des précepteurs méchants ou ridicules, des voyages, bientôt des dettes de jeu et des amours ; un premie »»» Benjamin Constant et l'opposition libéraleAu mois de septembre 1816, passé d'Angleterre en Belgique, Benjamin Constant apprend la dissolution de la Chambre introuvable. Paris serait-il de nouveau respirable ? Après quelques hésitations, il décide d'y revenir. A Bruxelles, où il transite, i »»» BENJAMIN CONSTANT ET MADAME DE CHARRIÈRE - portrait littéraireRien de plus intéressant que de pouvoir saisir les personnages célèbres avant leur gloire, au moment où ils se forment, où ils sont déjà formés et où ils n'ont point éclaté encore; rien de plus instructif que de contempler à nu l'homme avant le per »»» |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.